les NTIC

BISSIEMOU Jean Christian                                                                      le 09-11-2011

Faculté de Philosophie

Master 2 (éducation)

Document1 : L’INTEGRATION DES NTIC A LA FORMATION INITIALE   DES ENSEIGNANTS : LE CAS DES ECOLES NORMALES D’INSTITUTEURS DE L’ENSEIGNEMENT GENERAL DU CAMEROUN  (Synthèse)

            Au Cameroun, le gouvernement a adopté et autorisé, depuis quelques années, l’intégration des NTIC en éducation. Toutefois, l’on peut se demander si cette intégration est effective et quel est son impacte en éducation ? Pour être plus efficace et compétitive, l’école a besoin « d’un personnel de qualité constitué des enseignants bien formés ». Cela suppose qu’à l’heure des NTIC, la formation des enseignants doit prendre en compte les pratiques innovantes dans ce domaine et susciter une évolution dans la représentation du métier. En effet, la formation des enseignants doit répondre aux besoins de la société. Elle doit donc prendre en compte les NTIC en tenant compte du contexte et des situations actuelles.  L’objectif est donc clair : il faut intégrer les NTIC dans la formation des enseignants.

            En considérant l’histoire de l’éducation au Cameroun, nous constatons que  l’introduction des NTIC en éducation est récente. Cette introduction des NTIC en éducation doit commencer par la formation des enseignants avant d’arriver à celle des élèves. Toutefois, nous constatons que sur le plan régional, la zone du Sud Cameroun est plus avancée que celles du Nord et de l’Ouest, en ce qui concerne l’intégration des NTIC en éducation. On peut ici comprendre que cet avantage est lié du fait que c’est dans cette zone que nous trouvons les deux grandes villes du pays, à savoir Yaoundé et Douala. C’est donc dans cette zone que l’on retrouve non seulement la plus grande population scolaire, mais aussi de nombreux centres de ressources multimédias. L’intégration des NTIC dans l’éducation camerounaise doit permettre l’acquisition des compétences aussi bien chez l’enseignant que chez l’élève. Ces compétences peuvent être vues sur le plan technique, didactique et pédagogique.

            Mais l’observation de ce qui se fait sur le terrain nous fait comprendre que « l’enseignant Camerounais a en général une représentation négative des TIC compte tenu du pourcentage assez bas (11%) de pratique avec les TIC ». en effet, les enseignants du supérieur, qui sont moins nombreux, sont mieux avancés que leurs collègues du secondaire et du primaire qui sont d’ailleurs les plus nombreux. Il faut aussi souligner que dans ce domaine, l’investissement de l’Etat est très insuffisant. Le peu de matériel investi est pour le fonctionnement des écoles et non pour la formation des enseignants. Les quelques cybers cafés existant sont confrontés aux problèmes fiscaux. En sommes, les représentations et les pratiques des enseignants en NTIC sont globalement négatives. Les NTIC, très peu utilisées par les enseignants, ne servent qu’à la communication à distance.

Document 2 : INTRODUCTION AU SEMINAIRE : LES  NTIC VUES DU COTE DES SCIENCES DE L’EDUCATION (Synthèse)

            Le problème de la diversité des disciplines en science de l’éducation rend impossible une recherche d’ensemble sur la question de l’usage des NTIC en éducation. Mais nous constatons un faible usage des NTIC en classe, ceci pour des raisons diverses. Parmi ces multiples raisons nous pouvons mentionner le manque de temps en classe. Il faut aussi noter que les discours sur les NTIC sont externes au cadre scolaire. En effet, « le débat sur les NTIC à l’école est largement mené en dehors de celle-ci ». L’usage des NTIC en milieu scolaire reste un problème de mode, et le raisonnement pourrait se traduire en ces termes : ça se fait ailleurs, pourquoi pas ici ? Pour la plus part des cas, les enseignants utilisent les NTIC pour la communication et la recherche des documents et non pour la construction et la transmission du savoir.

            En ce qui concerne les sciences de l’éducation, l’apprentissage à distance n’est pas toujours évident. Mais dans tous les cas, il faut savoir que les changements s’opèrent au fur et à mesure que les années passent. Il est donc important de tenir compte de ce qui s’est fait avant, c’est-à-dire dans le passé.En effet, dans le domaine des sciences de l’éducation, l’apprentissage ne peut se limiter à être « un fait d’information ou de communication ». Il faut donc utiliser les NTIC dans un contexte et faire appel à la pratique pédagogique.

            Une autre chose est celle de comprendre que les NTIC en science de l’éducation ne peuvent pas remplacer la relation pédagogique. En d’autres termes, malgré l’usage des NTIC, on ne saurait remplacer l’enseignant. Toutefois, l’observation des usages nous amène à saisir les enjeux qui sont pour ou contre l’adoption des NTIC « par un enseignant, une collectivité ou une institution éducative ».

            En somme, l’usage des NTIC, avant de se généraliser, passera avant tout par les enseignants, ceci pour servir à la préparation des cours et à la communication interpersonnelle.

Document 3 : L’ETUDIANT, CHEF D’ORCHESTRE (apprenants à distance) : ANALYSE DES INTERACTIONS ENTRE DISPOSITIFS DE FORMATION ET DYNAMIQUE IDENTITAIRE (Synthèse)

            Dans ce document, il est question de voir les interactions entre l’apprenant et le dispositif mis à sa disposition par Administra. Comment l’étudiant exploit-il l’outil qui est mis à sa disposition ? Nous allons ici considérer deux étudiants, à savoir Gilles et Stéphane.

            Administra  est un dispositif efficace qui est mis à la disposition de ces deux étudiants. Cette institution laisse le choix des cours aux étudiants. Elle adapte le contenu du cours aux objectifs et activités professionnelles de l’étudiant. Elle tient compte du fait que l’ordinateur ou internet ne sont pas accessible à tous les étudiants.

            Gilles et Stéphane disposent au départ des qualités individuelles essentielles. Ces qualités sont différentes d’une personne à une autre et chacun a un but à atteindre. Pour Gilles, il est question de « terminer ses études en trois ans pour recommencer ce qu’il faisait dans son commerce ». Pour Stéphane, il s’agit de suivre des cours de comptabilité pour faire plus tard l’administration. En tenant compte de leurs formations antérieures, on peut dire qu’ils ont des dispositions internes positives, qu’ils disposent des moteurs pour faciliter leur formation. En effet, chacun d’eux est capable d’utiliser des personnes ressources et ont la capacité de s’auto diriger.

            Cependant, chacun d’eux à une interprétation différente d’Administra. En effet, les interactions de Gilles avec le dispositif, sont différentes de celles de Stéphane. Le premier cité perçoit la cohérence du dispositif et établit un lien avec sont but. Il établit une articulation entre le dispositif et sa pratique, c’est-à-dire, son expérience passée, présente et future. Ce qui n’est pas le cas pour Stéphane dont l’expérience antérieure le rend« de plus en plus sensible aux lacunes du dispositif ». Pour Gilles, c’est un intérêt pour lui de suivre ce cours, car il lui permet de mieux comprendre le fonctionnement de son entreprise. Gilles fait une application pour son projet futur. Par contre, Stéphane ne trouve aucun intérêt à poursuivre ces cours parce qu’il se trouve dans l’incapacité d’établir une articulation avec son expérience. En d’autres termes, ce dernier ne trouve aucun lien entre l’administration et l’enseignement, au point de dire : « l’administration, ce n’est pas pour moi ».

            On peut ici comprendre que « l’apprentissage est vu comme une activité par laquelle l’apprenant tire ou ne tire pas parti des opportunités qui lui sont offertes ».

QUELQUES NOTIONS :

·         TBI = Tableau Blanc Interactif. Il est encore appelé Tableau Numérique Interactif (TNI),  ou parfois Tableau Pédagogique Interactif (TPI). C’est un outil qui vient remplacer le tableau avec craie ou crayon effaçable. Ce tableau (tableau blanc tactile) qui possède parfois des haut-parleurs est relié à un ordinateur soit par un câble ou sans fil. C’est un vidéoprojecteur qui affiche l’écran de l’ordinateur sur le tableau blanc. La souris est ici remplacée par la main ou un stylet.

·         Communications synchrones et asynchrones : Une communication synchrone est une communication qui se fait au même moment entre l’émetteur et le récepteur. Dans ce type de communication, l’attention de l’interlocuteur est concentrée sur son alter ego et vice versa. C’est une communication qui inclus un parallélisme, c’est-à-dire qu’il est possible d’émettre et de recevoir en même temps (exemple : la communication téléphonique, la communication avec webcam…). Par contre, la communication asynchrone n’inclus pas le parallélisme. Le moment de l’émission du message ne correspond pas à celui de la réception (exemple : les répondeurs téléphonique, e-mail, …).

·         Serveur Web : il peut être un ordinateur qui joue le rôle de serveur informatique sur lequel fonctionne un logiciel serveur http. Il peut être aussi le serveur http lui-même. Il peut être encore un ensemble de serveurs permettant le fonctionnement d’applications Web. De manière générale, le serveur Web fait fonctionner plusieurs logiciels qui fonctionnent en parallèle. Mais la plupart des ordinateurs utilisés comme serveur Web sont connectés à Internet.

·         Plate-forme : En informatique, une plate-forme est une base de travail à partir de laquelle on peut écrire, lire, utiliser, développer un ensemble de  logiciel. Il peut être composé d’un système d’exploitation, des outils logiciels, d’un serveur Web…..

·         Enseignement médiatisé :Si l’on considère le cas de l’ordinateur, c’est la possibilité de suivre des cours à partir de son ordinateur, grâce à une connexion sur internet. On peut aussi prendre part à ses enseignements en direct avec la possibilité de voir les différents interlocuteurs grâce à la caméra numérique.

·         NTIC = Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Elles regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l’informatique, de l’internet et des télécommunications. Plusieurs de ces technologies peuvent être appliquées en éducation.

·         TIC = Technologies de l’Information et de la Communication

·         TE = Technologies en Education

·         TNE = Technologies Nouvelles en Education.

·         Hypermédia : un hypermédia est un média dans lequel les informations ne sont pas seulement de type texte, mais également de type image, son, vidéo ou encore multimédia, qui on vocation à présenter l’information.

·         LAN : c’est un acronyme anglais qui signifie Local Area Network,  et qui se traduit en français par réseau local. Le LAN désigne un réseau informatique d’échelle géographique restreinte, par exemple : une salle informatique, une maison d’habitation, le site d’une entreprise…

·         MAN : A la suite du LAN, le MAN est un réseau métropolitain qui se traduit en anglais par Métropolitan Area Network. Il désigne un réseau composé d’ordinateurs habituellement utilisés dans les campus ou dans les villes. Il utilise généralement des fibres optiques.

·         WAN : Le WAN par contre est un réseau étendu qui se traduit en anglais par Wide Area Network. C’est un réseau informatique couvrant une grande zone géographique, typiquement à l’échelle d’un pays, d’un continent, voir de la planète entière. Le plus grand WAN est le réseau Internet.

·         Tuteur (tutoriel) : De l’anglais Tutorial, il désigne un mode d’emploi du type tutorat, destiné en particulier au domaine informatique et permettant d’aider l’utilisateur novice à se former de manière autonome à un logiciel ou à un langage de programmation. Il s’agit d’un outil pédagogique qui peut se présenter sous la forme d’un autre logiciel, d’une vidéo, d’un document textuel électronique ou papier, constitué d’instructions détaillés pas à pas, le plus souvent en étape.

·         Seymour PAPERT : Il est né le 29 février 1928 à Pretoria en Afrique du Sud. C’est un mathématicien, informaticien et éducateur au Massachusetts Institute of  Technology (MIT). Il enseigna les mathématiques appliquées et fut directeur du laboratoire d’intelligence artificielle (MIT) jusqu’en 1981. Il est l’un des pionniers de l’intelligence artificielle, ainsi que l’un des créateurs du langage Logo. En effet, Papert utilisa les travaux de Piaget pour développer le langage de programmation Logo. Le langage Logo était conçu comme un outil destiné à améliorer chez les enfants la manière de penser et de résoudre des problèmes. C’est donc un robot, appelé la tortue logo, qui fut réalisé et les enfants furent encouragés à l’utiliser pour la résolution des problèmes. Le but visé est le renforcement de la capacité d’acquisition de la connaissance. Le 05 décembre 2006, un évènement malheureux va se produire à Hanoï. Seymour Papert est renversé par une moto. Dans un état critique, l’accidenté est transféré un mois  plus tard aux U.S.A, dans un hôpital du Maine. Il subit depuis lors une réadaptation intensive. Bien qu’il ait repris conscience, il n’est pas en mesure de s’exprimer clairement, ni de se déplacer par lui-même.